Des solutions naturelles pour soulager la névralgie pudendale

Parmi toutes les névralgies qui peuvent se manifester chez un être humain, il existe celle appelée « pudendale ». Souvent difficile à diagnostiquer, elle crée des douleurs qui impactent de façon importante, le quotidien des personnes touchées. Si c’est votre cas, en association avec votre traitement classique, vous pouvez tester différentes solutions naturelles en commençant, par exemple, par un rendez-vous chez un ostéopathe.

La névralgie pudendale ou quand le nerf se rebelle

Le nerf pudendal : un « sacré » cheminement

Pour comprendre ce qu’est la névralgie pudendale, il faut avoir à l’idée le trajet qu’effectue le nerf du même nom. En effet, une névralgie correspondant à une douleur inflammatoire qui suit le trajet d’un nerf. Ce dernier est donc susceptible de créer des douleurs dans toutes les régions qu’il traverse. Le nerf pudendal prend naissance au niveau de trois vertèbres sacrées : S2, S3 et S4. Les trois racines vont ensuite se regrouper en passant près du muscle piriforme (qui doit son nom à sa forme en poire et qui se situe entre le bassin et le haut du fémur). Le nerf pudendal va de nouveau se séparer pour créer le nerf dorsal de la verge/du clitoris et le nerf rectal qui innerve le sphincter externe de l’anus. Une troisième branche devient le nerf périnéal responsable, entre autres, de l’innervation soit des grandes lèvres, soit du scrotum.

Souffrir de la névralgie pudendale : un véritable handicap

Outre les souffrances qu’occasionne la névralgie pudendale, sa méconnaissance par beaucoup d’acteurs du monde médical transforme la recherche d’un diagnostic en véritable parcours du combattant pour le patient. De plus, vu qu’elle touche des zones très intimes du corps, les personnes ont du mal à se confier sur leurs douleurs. Cependant, lorsqu’elles y arrivent, elles doivent encore subir de nombreux tests médicaux. Ceux-ci ont pour but d’éliminer d’éventuelles causes gynécologiques et urologiques. Seulement après, le diagnostic de la névralgie pudendale pourra être posé. Côté symptômes, celle-ci est caractérisée par des douleurs très intenses et permanentes au niveau du clitoris (pour les femmes) ou des testicules (pour les hommes) et de l’anus. Cette névralgie est aggravée par la situation assise et entraîne donc des conséquences psycho-sociales très lourdes.

Quelles solutions naturelles pour mieux vivre avec la névralgie pudendale ?

Consulter votre ostéopathe pour agir sur la douleur

Même si un suivi ostéopathique ne pourra pas vous permettre d’arrêter la prise de vos médicaments allopathiques, il pourra éventuellement vous permettre d’en diminuer les doses. En effet, les manipulations de l’ostéopathe vont apaiser vos douleurs. Pour cela, il va réduire les tensions de votre bassin. En utilisant des techniques viscérales, il va redonner de la mobilité aux différents organes de la sphère périnéale. Il va également vérifier les articulations des vertèbres sacrées, d’où part le nerf pudendal, pour éliminer toute gêne éventuelle à ce niveau. Enfin, il pourra vous donner différents conseils sur la façon de vous positionner pour retrouver un meilleur confort et retarder la survenue des douleurs.

L’alimentation anti-inflammatoire pour calmer le nerf pudendal

Comme la névralgie est, avant tout, une réaction inflammatoire de l’organisme, il est intéressant dans le cas de celle touchant le nerf pudendal, de s’orienter vers une alimentation anti-inflammatoire. Celle-ci fait la part belle aux aliments riches en oméga-3. On trouve ces derniers dans les poissons gras (hareng, thon, saumon, anchois…), mais aussi dans l’huile et les graines de lin, ainsi que dans les graines de chia. Les huiles de noix et de colza en présentent également un taux intéressant. D’autre part, l’alimentation anti-inflammatoire comporte une proportion importante de fruits et de légumes crus, de préférence colorés. Et vous pouvez même vous permettre la gourmandise de quelques carrés de chocolat noir de temps en temps. Enfin, évitez au maximum tous les aliments transformés industriellement.

Des actions locales pour vous réconcilier avec votre assise

La position assise a tendance à comprimer le nerf pudendal, d’où son inconfort pour les personnes atteintes de la névralgie. Cependant, comme il est difficile de ne jamais s’asseoir au cours d’une journée, équipez-vous d’une bouée ou d’un coussin gonflable. Veillez cependant à ne pas trop les gonfler pour profiter de leur souplesse. Privilégiez aussi des vêtements confortables et amples. Des massages sur les fesses et les zones périnéales détendront les muscles contractés par la douleur. Vous pouvez utiliser, pour cela, quelques gouttes d’huiles essentielles diluées dans une huile végétale. Celles qui seront efficaces seront celles de Romarin camphré, d’Eucalyptus citronné ou de Menthe poivrée, par exemple. Une bouillotte chaude sur les zones douloureuses aura un effet analogue. Par contre, pour diminuer l’inflammation, la glace sera plus indiquée. À vous donc de choisir la solution qui vous apporte le plus grand soulagement.

Vivre avec une névralgie pudendale représente un véritable défi au quotidien. C’est pourquoi il est intéressant d’essayer plusieurs approches pour le relever avec plus de facilité. Entre l’ostéopathie, les massages, et/ou une alimentation adaptée, vous trouverez probablement la solution qui vous réconciliera avec votre nerf pudendal.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

Comment soulager naturellement la névralgie cervico-brachiale ?

Couramment appelée « sciatique du bras », la névralgie cervico-brachiale touche le haut du corps, en particulier le cou et les bras. Difficile à traiter, elle nécessite la collaboration d’un médecin généraliste et d’un ou plusieurs spécialistes. Cependant, il existe également des solutions pour soulager naturellement la douleur de cette névralgie comme, par exemple, une prise en charge par un ostéopathe.

C’est quoi une « névralgie cervico-brachiale » ?

Pour rappel, une névralgie est définie comme une douleur qui suit le trajet d’un nerf. La névralgie cervico-brachiale est donc causée par la compression d’un nerf dont les racines se situent au niveau des trois dernières vertèbres cervicales, appelées C5, C6 et C7. Les causes les plus fréquentes de cette pathologie sont l’arthrose cervicale et la présence d’une hernie discale cervicale avec, parfois, l’association des deux. Cependant, cette névralgie peut également être due à un traumatisme, une pratique sportive trop intense, une infection virale, du diabète, etc.

Une douleur vive pouvant être très invalidante

La douleur, située à l’arrière du cou, peut apparaître brusquement, comme c’est le cas lors d’un accident de voiture entraînant un whiplash ou « coup du lapin », ou suite à une mauvaise position. Elle survient par crises et peut s’aggraver au cours de la nuit. Dans ce cas, la personne doit changer de position pour l’atténuer et réussir à se rendormir. La névralgie cervico-brachiale peut également s’accompagner de douleurs au niveau de l’épaule, de la clavicule ou des omoplates, avec des sensations de décharges électriques qui descendent le long du bras. La douleur est généralement très vive et n’est pas améliorée par le repos. Dans les cas les plus graves, elle peut s’accompagner d’une perte de sensibilité au niveau des doigts, d’acouphènes, d’une limitation partielle ou totale des mouvements du cou, voire de maux de tête et de vertiges.

Des remèdes ancestraux qui ont fait leurs preuves

Il existe différents remèdes dits « de grand-mère » qui réussissent à soulager la névralgie cervico-brachiale. L’argile verte est l’un de ceux-là. Pour en préparer un cataplasme, mélangez de l’argile verte en poudre avec un peu d’eau, de façon à obtenir une pâte que vous étalerez sur la zone douloureuse. Recouvrez-la d’une gaze ou d’une bande de tissu et gardez le tout, une à deux heures. Vous pouvez répéter l’opération deux à trois fois par jour. Il est également possible de trouver de l’argile verte en tube, prête à l’emploi, en pharmacie. Si la névralgie est due à de l’arthrose, vous pouvez également préparer une tisane avec de la « griffe du diable » (ou harpagophytum). Vous laisserez infuser cinq minutes et ajouterez une cuillère à café de miel pour masquer l’amertume de la plante.

L’aromathérapie au secours de votre cou

Les huiles essentielles, notamment celles possédant des vertus anti-inflammatoires, peuvent soulager très efficacement la douleur d’une névralgie cervico-brachiale. Une méthode très simple consiste à utiliser le creux de votre main pour mélanger trois gouttes d’huile essentielle de gaulthérie couchée à douze de macérat huileux d’arnica. L’action décontractante de cette huile essentielle va dissoudre les tensions siégeant au niveau de votre cou, tout en apaisant la douleur. Vous pouvez vous masser avec ce mélange trois fois par jour. Pour une détente complète, préparez-vous un bain en diluant quelques gouttes d’huile essentielle de romarin camphré dans du gros sel que vous déposerez au fond de votre baignoire. Faites ensuite couler l’eau au-dessus et profitez d’un moment de relaxation qui associe l’effet vasodilatateur de la chaleur à celui décontractant du romarin camphré.

L’ostéopathie pour agir directement sur la cause de la névralgie

En premier lieu, l’ostéopathe va rechercher ce qui cause la compression du nerf à l’origine de votre névralgie cervico-brachiale. Il va ensuite adapter son traitement selon ce qu’il aura trouvé lors de ses tests, tout en les mettant en relation avec les informations reçues lors de l’anamnèse. Le but de ses manipulations va être de soulager les tensions que subit le nerf, mais le praticien va également travailler au niveau de la mâchoire et des épaules et poursuivre son action jusqu’à l’ensemble de la colonne vertébrale. Ainsi, votre corps va retrouver une dynamique globale qui va répartir les contraintes de façon naturelle sur une zone plus étendue que la nuque, ce qui va soulager la douleur durablement. De plus, l’ostéopathe pourra également stimuler les différents organes digestifs susceptibles d’entraîner des tensions au niveau du dos et des cervicales. Son action pourra être complétée par des massages effectués par un kinésithérapeute pour détendre la zone douloureuse.

Même si le traitement de la névralgie cervico-brachiale demande un suivi médical, vous pouvez tout à fait compléter les remèdes proposés par votre médecin par des solutions naturelles et un suivi ostéopathique. Vous augmenterez ainsi vos chances d’être débarrassé plus rapidement de cette pathologie. Une fois soulagé, vous reprendrez toutes vos activités sans ressentir de gêne au niveau du cou.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

L’ostéopathie pour les enfants : que faut-il savoir ?

La petite enfance, l’enfance et la puberté sont des étapes cruciales du développement et du processus d’épanouissement de l’être humain. Pour cette raison, il faut veiller à suivre l’enfant de manière constante et régulière pendant ces périodes de la vie. L’ostéopathie intervient donc dans ce but pour accompagner et soigner l’enfant tout au long de son développement physique et psychologique. Découvrez ici l’essentiel à savoir avant de recourir à l’ostéopathie pédiatrique.

L’ostéopathie : qu’est-ce que c’est ?

Si vous n’êtes pas très informé sur le sujet, il est nécessaire que vous preniez connaissance de ce qu’est l’ostéopathie avant de prendre une quelconque décision.

Apparue au XIXème siècle aux États-Unis, l’ostéopathie est une méthode de soins thérapeutiques classée dans la catégorie des pratiques de la médecine douce. L’ostéopathie se base fondamentalement sur la manipulation manuelle des os et des muscles du corps. En France, la loi reconnaît l’ostéopathie comme méthode de traitement depuis 2002.

Lorsqu’elle est réalisée par un professionnel compétent, cette manipulation de l’appareil locomoteur agit non seulement sur les tissus organiques, mais aussi sur les principaux organes du corps. Si vous désirez essayer une séance de traitement ostéopathique dans le centre-nord de la France, Dimitri WOJTAKOWSKI, votre ostéopathe vous accueille dans son cabinet situé à Paris 13.

Pour soulager l’organisme, les ostéopathes font recours à plusieurs techniques de stimulation du système musculo-squelettique. Ainsi, lors d’une séance chez l’ostéopathe, votre médecin traitant pourra faire l’usage de techniques de pression de points, de massage, d’élongation et de torsion.

L’ostéopathie et les enfants : les questions à se poser

Les enfants ont un corps beaucoup plus fragile et délicat que celui des adultes, c’est un fait. Pour cette raison, tout traitement qui peut être réalisé sur un adulte n’est pas forcément adapté et recommandable pour les plus jeunes.

Si vous décidez de soumettre un enfant ou un bébé à la pratique d’une thérapie ostéopathique, il faudra donc vous poser les bonnes questions.

À quel moment faire une prise en charge ostéopathique ?

À quelques contre-indications près, l’enfant peut être pris en charge par l’ostéopathie dès son plus bas âge et même les nourrissons sont concernés. Elle permettra d’abord de s’assurer que l’enfant n’a pas eu de traumatisme lors de la grossesse. Très tôt, l’ostéopathe pourra détecter et soigner les problèmes posturaux chez l’enfant de 0 à 2 ans comme le trouble de la succion par exemple.

Ensuite, l’ostéopathie permet également de suivre le jeune enfant au moment de la prémarche en travaillant sur sa posture debout. Plus tard, elle aidera aussi à ce que l’enfant apprenne plus facilement à marcher.

À titre préventif, il est généralement recommandé de faire un bilan chez l’ostéopathe deux fois par an au moins pour déceler certaines affections. Cela permettra aussi d’assurer une croissance harmonieuse chez l’enfant et d’atteindre un développement psychomoteur optimal.

Pour quel genre de problèmes ?

Dans la vie de l’enfant, l’ostéopathie peut intervenir aussi bien de façon curative que préventive. Elle se présente également comme une bonne thérapie pour accompagner la période de la croissance et celle de la puberté.

De plus, des séances chez l’ostéopathe sont bénéfiques pour corriger les traumatismes aussi bien physiques que psychologiques.

Lors de l’apprentissage de la marche, l’enfant subit des chutes qui peuvent créer des troubles de toutes sortes, même lorsqu’elles sont peu inquiétantes :

  • des affections du système oto-rhino laryngologique ;
  • un sommeil agité ;
  • un mal à digérer et une constipation régulière ;
  • des déviations de la colonne vertébrale et du squelette ;
  • des accès de colère récurrents.

Un traitement ostéopathique bien réalisé est supposé pallier ce genre de problèmes chez les jeunes enfants. Il permet aussi de diagnostiquer, d’éliminer et d’atténuer les troubles de la statique chez les enfants qui se manifestent souvent par la scoliose, la cyphose et la lordose.

Pendant et après un traitement orthodontique qui nécessite la pose d’un appareil dentaire chez les plus jeunes, un suivi ostéopathique régulier est très recommandé. Il permet d’atténuer les contraintes au confort de l’enfant que crée l’appareil dentaire (maux de tête, troubles visuels et vertiges).

Dans certains cas, le suivi d’un traitement ostéopathique peut aider l’enfant scolarisé à surmonter certaines difficultés et certains troubles de l’apprentissage. Ainsi, l’ostéopathe peut servir d’accompagnateur lors de la scolarité de l’enfant en l’aidant à être plus concentré et plus réceptif aux cours.

Quelles sont les techniques employées ?

Au début du traitement, l’ostéopathe se contente d’effectuer un bilan général en posant des questions au parent et à l’enfant sur ses antécédents et un examen physique par palpation. Cela permettra au traitant de savoir si l’enfant est éligible à une thérapie ostéopathique.

En effet, la manipulation ostéopathique est contre-indiquée dans le cas de certaines pathologies chroniques. Il s’agit de toutes maladies provoquant une certaine fragilité des tissus osseux, conjonctifs et artériels et des formes d’hémorragie comme l’hémophilie.

Chez les bébés, l’ostéopathe doit rester très délicat lors de ses manipulations des tissus pour ne pas créer de traumatismes supplémentaires. Les manipulations crâniennes et pelviennes sont d’ailleurs proscrites dans ce cas.

Gardez à l’esprit qu’un ostéopathe n’est pas habilité pour prescrire des médicaments antibiotiques et pour signer des dispenses.

L’ostéopathie pour vous aider après une arthrodèse

Malgré tous les traitements que vous avez essayés et le suivi ostéopathique, vous souffrez toujours du dos ? Dans ce cas, le médecin peut envisager de vous faire subir une arthrodèse. Sachez qu’en post-opératoire, l’ostéopathie peut aussi être d’une grande utilité. En prenant rendez-vous chez votre ostéopathe, vous réduirez votre période de convalescence et pourrez ainsi reprendre plus rapidement vos activités.

L’arthrodèse, c’est quoi ?

L’arthrodèse est une intervention chirurgicale qui consiste à souder plusieurs vertèbres entre elles. Le but est d’empêcher les mouvements de ces dernières à l’origine des douleurs. L’opération est effectuée sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique une incision de façon à avoir un accès direct aux vertèbres concernées. Pour les fusionner, celui-ci va utiliser des vis, des plaques ou des tiges en métal. Pour maintenir les vertèbres ensemble, il va également s’aider de greffons osseux, généralement prélevés sur le bassin du patient. Une fois l’arthrodèse terminée, le chirurgien recoud la plaie et garde le patient quelques jours en observation. Cette période permet, entre autres, de surveiller l’apparition éventuelle d’infections et d’effectuer le premier lever dès le lendemain, sous la surveillance du personnel médical.

Dans quels cas recourt-on à l’arthrodèse ?

L’arthrodèse est préconisée lorsque la douleur dorsale n’a pas pu être soulagée par les traitements médicamenteux, ni par l’action d’un ostéopathe ou d’un kinésithérapeute. Elle doit aussi être caractérisée par son intensité et par le fait qu’elle persiste au-delà de six mois. De plus, le patient souffre généralement de problèmes neurologiques qui réduisent à la fois ses sensations et sa mobilité, jusqu’à parfois une invalidité plus ou moins importante. Avant de décider de pratiquer l’arthrodèse, le chirurgien va peser le pour et le contre, pour prendre notamment en compte différents facteurs de risques comme un mauvais état de santé général, un âge avancé ou des difficultés particulières à se remettre d’opérations chirurgicales passées.

Quelles sont les pathologies concernées par l’arthrodèse ?

Il existe différentes pathologies restant rebelles aux traitements et qui débouchent fréquemment sur une arthrodèse. Parmi celles-ci, on retrouve :

  • La hernie discale : pour diverses raisons (vieillissement, contraintes trop importantes…), il arrive qu’un disque intervertébral se fissure ou se rompe, expulsant son noyau qui vient faire « hernie » contre la racine nerveuse adjacente.
  • La scoliose : cette déformation du dos entraîne une déviation de la colonne vertébrale qui, vue de face, prend la forme d’un « S » au lieu d’être droite. Dans ce cas, l’arthrodèse va être effectuée dans le but de redresser la colonne.
  • La discopathie dégénérative : touchant principalement les personnes de plus de cinquante ans, cette pathologie entraîne une dégénérescence des disques intervertébraux qui perdent leur souplesse et ne jouent plus leur rôle d’amortisseur.
  • Le spondylolisthésis : ce mot barbare correspond au glissement d’une vertèbre vers l’avant qui peut être la conséquence d’un choc ou d’un manque d’ossification de cette dernière.
  • La sténose rachidienne : dans ce cas, la douleur justifiant l’arthrodèse est due au rétrécissement du canal lombaire, orifice situé au centre de chaque vertèbre. Comme des racines nerveuses passent à cet endroit, si elles sont comprimées, par manque de place, elles déclenchent la douleur.

Comment l’ostéopathie peut vous aider après une arthrodèse ?

Après une arthrodèse, il est rare que les douleurs aient totalement disparu. Même si c’est le cas juste après votre sortie d’hôpital, celles-ci reviennent souvent à plus ou moins long terme. Or, l’ostéopathie peut vous aider à ne plus du tout souffrir du dos. Pour cela, il va agir à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il va stimuler vos organes, comme le foie ou les reins, pour éliminer plus rapidement les résidus des produits anesthésiants. Cette action redonner plus d’énergie à votre organisme globalement. Votre praticien va également travailler sur les tissus cicatriciels qui ont tendance à « coller », ce qui crée des tensions sur la zone. L’ostéopathe va donc redonner de l’élasticité à la peau jusqu’aux couches profondes de celle-ci. Enfin, comme vous allez devoir réapprendre à vivre avec une nouvelle position de la colonne vertébrale, pour être sûr de supprimer définitivement les douleurs, votre ostéopathe va vous aider à vous habituer à cette nouvelle version de votre dos. Pour cela, il va diminuer les tensions inhérentes à celle-ci et apporter un nouvel équilibre durable à votre corps.

Être suivi par un ostéopathe avant une arthrodèse va augmenter vos chances pour guérir plus vite. Cependant, il est également essentiel de poursuivre ces consultations après l’opération. En effet, celles-ci vont aider votre organisme à se remettre du traumatisme subi durant l’intervention, et va également soulager vos douleurs. De plus, sur le long terme, l’action de l’ostéopathe vous permettra de dire totalement adieu à vos maux de dos.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

L’ostéopathie pour soulager les douleurs articulaires

Les douleurs aux articulations sont un mal très fréquent qui ne touche pas seulement les seniors, contrairement à une idée particulièrement répandue. En effet, un tiers des Français entre 18 et 24 ans disent en souffrir.(1) Au-delà de 24 ans, le pourcentage passe à 50 % (1). Or, ces douleurs, qui représentent une gêne importante au quotidien, peuvent être prévenues par quelques changements d’habitude et soulagées en consultant un ostéopathe.

Arthrose, arthralgie ou arthrite : et si on révisait notre vocabulaire ?

Lorsque l’on parle de douleurs articulaires, un certain nombre de termes reviennent, en lien avec celles-ci. Pour bien comprendre de quoi il s’agit, révisons notre vocabulaire :

  • l’arthralgie est le terme savant pour nommer les douleurs articulaires. Il est formé de deux mots grecs : « arthron » qui signifie « articulation et « algos » qui signifie douleur. Les arthralgies peuvent soit apparaître brutalement et sont qualifiées « d’aiguës » ou s’installer de façon progressive et devenir « chroniques ».
  • l’arthrose ou « ostéoarthrite » est la première cause des douleurs articulaires. Elle se traduit par une usure du cartilage de l’articulation.
  • l’arthrite est une inflammation qui touche les articulations et qui peut être liée à de l’arthrose ou non.
  • les rhumatismes correspondent à un grand nombre d’infections touchant les articulations. L’arthrose est l’un des plus importants, suivi par les rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde (qui touche principalement les mains et les poignets et qui se traduit par des articulations rouges et gonflées, entraînant des déformations de l’articulation) ou les spondylarthropathies ankylosantes (qui entraînent des douleurs très vives au niveau des vertèbres et du bassin).

Parmi les symptômes, la douleur en première ligne

Le premier symptôme d’une arthralgie est une douleur d’intensité variable, mais qui peut, dans certains cas, devenir insupportable, obligeant la personne à arrêter toute activité. Suivant l’articulation touchée, d’autres symptômes peuvent apparaître comme une tuméfaction, signe de la présence d’une inflammation. Lorsque la douleur articulaire est située dans le dos, elle peut entraîner des dorsalgies (lombalgies, cervicalgies…). Dans le cas de maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, la mobilité des articulations est réduite et une raideur s’intalle alors peu à peu. Lorsque la douleur est ressentie au niveau de plusieurs articulations, c’est le signe d’une polyarthrite ou « polyarthralgie ». Dans tous les cas, ces douleurs peuvent impacter de façon importante le quotidien des malades qui voient leur sommeil détérioré. Un certain nombre d’entre eux deviennent aussi incapables d’effectuer des gestes de la vie quotidienne et des activités de loisirs, avec des répercussions sur la vie familiale ou professionnelle.

L’approche ostéopathique pour des articulations toniques

Afin d’identifier la cause des douleurs de son patient, l’ostéopathe commence sa consultation en réalisant une anamnèse. Suivant les réponses qu’il obtient, il se fait une idée plus précise du type d’articulation touchée et de l’étendue de la gêne subie par la personne. Le praticien peut également demander des examens complémentaires ou réorienter son patient vers son médecin traitant, s’il soupçonne une pathologie sous-jacente comme une luxation, une fracture, une maladie dégénérative, etc. Une fois ce type de diagnostic écarté, l’ostéopathe redonne de la mobilité à l’articulation touchée en détendant les muscles et en agissant sur les structures autour de celle-ci (ligaments, tendons…). Pour cela, il utilise des techniques douces afin de ne pas réveiller la douleur. Pour ces mêmes raisons, il travaille « à distance » de l’articulation. Afin d’éviter le retour des douleurs, il vérifie également la présence de dysfonctionnements sur les zones du corps qui peuvent avoir une incidence sur l’arthralgie et les traite s’il y a lieu.

Les conseils de votre ostéopathe pour prévenir les douleurs articulaires

Il est possible de prendre soin de ses articulations, entre deux séances d’ostéopathie, pour éviter le retour des douleurs ou pour agir de façon préventive. Pour cela, votre ostéopathe peut vous conseiller de modifier votre alimentation pour, d’une part, éliminer un éventuel surpoids qui pèse sur vos structures articulaires et, d’autre part, diminuer le terrain inflammatoire. Pour cela, privilégiez les aliments anti-inflammatoires comme le curcuma et ceux riches en Oméga-3, par exemple. La pratique sportive est également encouragée dans le cas de douleurs articulaires, à condition qu’elle ne sursollicite pas les articulations. Choisissez donc une activité douce, comme la natation ou le yoga. Enfin, les massages à base d’huiles essentielles sont également susceptibles d’apporter un soulagement immédiat. Vous pouvez utiliser celles de genévrier ou d’eucalyptus citronné, diluées dans une huile végétale.

En cas de survenue de douleurs articulaires, prenez rendez-vous sans attendre chez un ostéopathe et mettez en place quelques gestes « santé » pour apaiser la douleur. Vous serez ainsi rapidement soulagé et éviterez l’apparition de douleurs chroniques. Dans tous les cas, en optant pour un suivi ostéopathique, associé à une alimentation adaptée et à une activité physique douce, vous augmenterez vos chances de retrouver rapidement une vie en pleine santé.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

Sources : (1) Sondage IFOP Les Français et les rhumatismes mené pour l’Inserm et « Ensemble contre les Rhumatismes » (2016).

Soulager naturellement la migraine ophtalmique

Soulager naturellement la migraine ophtalmique

La migraine ophtalmique fait partie de ces maux de tête qui résistent aux traitements médicamenteux, au grand désespoir des personnes concernées. En effet, il s’agit d’une pathologie qui est vraiment susceptible de perturber la vie des patients. Elle peut cependant être soulagée naturellement et, notamment, en faisant appel à un ostéopathe. Petit tour d’horizon des solutions qui existent pour retrouver un meilleur confort de vie.

La migraine ophtalmique : c’est quoi ?

Beaucoup de personnes pensent, à tort, que la migraine ophtalmique porte ce nom, car il s’agit d’un mal de tête qui se situe au-dessus des yeux. Or, ce n’est pas vraiment le cas. En effet, s’il s’agit bien d’une douleur au niveau du crâne, cette pathologie possède cependant des symptômes très spécifiques. Elle débute par des troubles visuels (taches brillantes, perte partielle ou totale de la vision…), le mal de tête arrivant seulement dans un second temps. Il est en général accompagné de nausées, de vertiges et d’une fatigue importante. Même s’il existe encore de nombreuses interrogations sur les causes de cette pathologie, on sait qu’elle peut être déclenchée par un environnement trop bruyant et/ou trop lumineux. Le stress et certains aliments comme l’alcool ou le chocolat sont également mis en cause dans sa survenue. Enfin, les femmes étant plus touchées que les hommes, un lien a aussi été établi entre les cycles menstruels et les migraines ophtalmiques.

Les huiles essentielles pour un soulagement immédiat

L’huile essentielle de menthe poivrée est réputée pour soulager les maux de tête quels qu’ils soient. Vous pouvez donc l’utiliser seule en première approche. Il vous suffit d’appliquer une goutte sur chaque tempe et de masser doucement la zone. Faites attention cependant à garder une distance suffisante entre l’huile et vos yeux ! Cette huile essentielle, associée à une autre, calmante, et à une qui est antispasmodique, va créer une véritable synergie en décuplant l’action des unes et des autres, ce qui va être salvateur sur les migraines ophtalmiques. Pour préparer cet « élixir », dans un flacon de 10 ml, muni d’un compte-gouttes, mettez 35 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée, 20 gouttes d’huile essentielle de camomille romaine et 15 gouttes d’huile essentielle de lavande fine. Complétez avec de l’huile végétale de Jojoba. En cas de douleur, vous appliquerez une goutte de ce mélange sur vos tempes et vous pourrez également vous masser avec quelques gouttes sur la nuque.

Des techniques pour apprendre à gérer son stress

Comme le stress influe sur le déclenchement des migraines ophtalmiques, apprendre à le gérer peut en limiter l’impact. Nous vous présentons, ci-dessous, quelques façons de réduire son stress :

  • faire du sport : on ne le répétera jamais assez, mais pratiquer une activité physique est incontournable pour rester en bonne santé et pour éliminer les tensions dues au stress.
  • bien dormir : la fatigue fait partie des nombreux facteurs augmentant le risque de stress, il est essentiel de consacrer suffisamment d’heures à son sommeil et aussi et surtout, d’en prendre soin.
  • s’inscrire à un cours de yoga ou de Tai Chi Chuan, ou de Gi Qong : ces pratiques orientales n’ont plus rien à prouver concernant leur efficacité pour faire rendre plus zen.
  • rire : il a été démontré que lorsque nous rions, notre tension artérielle diminue, ce qui a une action positive contre le stress. Alors qu’attendez-vous pour commencer une série de livres humoristiques ou pour voir ou revoir de bons vieux films hilarants ?

L’ostéopathe pour une meilleure circulation crânienne

Même si le fonctionnement de la migraine ophtalmique comporte encore de nombreuses inconnues, ce dont on est sûr, c’est que les troubles de la vision qui signent la première phase des symptômes, sont dus à une vasoconstriction des artérioles du cerveau, alors que les maux de tête qui suivent, dans un second temps, sont déclenchés par une vasodilatation de celles-ci. Les techniques d’ostéopathie crânienne sont donc tout à fait indiquées pour rééquilibrer la circulation veineuse au niveau du cerveau. Les douleurs à la tête entraînant généralement des tensions au niveau du rachis cervical, l’ostéopathe va également redonner de la mobilité aux différentes vertèbres concernées. Il va étendre son action aux dorsales et aux côtes, car des tensions à ce niveau peuvent également avoir des conséquences sur l’irrigation sanguine du cerveau. Enfin, plus particulièrement pour les patientes, l’ostéopathe peut agir sur la sphère pelvienne pour éliminer les migraines causées par les variations hormonales inhérentes aux cycles menstruels.

À l’heure actuelle, de trop nombreux patients se sentent démunis face à la survenue de migraines ophtalmiques et n’ont alors pas d’autre choix que d’arrêter toute activité pour aller s’allonger dans le noir en attendant que ça passe. Cependant, il ne faut pas hésiter à pousser la porte d’un cabinet d’ostéopathie ou à tester l’une ou l’autre des méthodes naturelles qui présentent des bons résultats pour contrer cette pathologie et, ainsi, retrouver une vie normale.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.

Exercices respiratoires pour augmenter la capacité pulmonaire

Je ne vous apprends rien si je vous dis que l’oxygène est le principal moteur du corps humain. C’est pourquoi il est essentiel de maintenant sur niveau de saturation en oxygène raisonnablement élevé.

Pour surveiller votre niveau de saturation en oxygène, il faut utiliser un oxymètre.

Comment avoir un bon niveau d’oxygène ?

Cela passe avant tout dans par votre façon de respirer.

Les ostéopathes observent une mauvaise respiration chez de nombreux patients, notamment ceux qui présentent des douleurs au cou, au dos, aux épaules ou qui souffrent de stress, d’anxiété ou de pathologies respiratoires associées. Une mauvaise respiration peut surmener les muscles accessoires de la cage thoracique, y compris les muscles du cou et de la poitrine. Il en résulte une restriction des mouvements des côtes.

Heureusement, il existe des exercices qui peuvent aider à maintenir et à augmenter la capacité pulmonaire, ce qui permet de maintenir plus facilement la santé des poumons des patients et d’apporter à l’organisme l’oxygène dont il a besoin.

1. La respiration diaphragmatique

La respiration diaphragmatique, ou « respiration du ventre », engage le diaphragme, qui est censé faire le plus gros du travail lorsqu’il s’agit de respirer.

Cette technique est particulièrement utile chez les personnes atteintes de problème respiratoire, car le diaphragme n’est pas aussi efficace chez ces personnes et pourrait être renforcé. La technique la plus utilisée est celle qui permet de se sentir reposé.

Voici ce que vous devriez faire pour pratiquer la respiration diaphragmatique :

  • Détendez vos épaules et asseyez-vous ou allongez-vous.
  • Placez une main sur votre ventre et une autre sur votre poitrine.
  • Inhalez par le nez pendant deux secondes, en sentant l’air entrer dans votre abdomen et en sentant votre ventre sortir. Votre ventre devrait bouger plus que votre poitrine.
  • Expirez pendant deux secondes par les lèvres pincées tout en appuyant sur votre abdomen.
  • Répétez l’opération.

2. Respiration par les lèvres pincées

La respiration à lèvres pincées peut ralentir votre respiration, ce qui réduit le travail de respiration en gardant vos voies respiratoires ouvertes plus longtemps. Cela facilite le fonctionnement des poumons et améliore l’échange d’oxygène et de dioxyde de carbone.

Cet exercice respiratoire est souvent plus facile pour les débutants que la respiration diaphragmatique, et vous pouvez le faire à la maison même si personne ne vous a montré comment faire. Il peut être pratiqué à tout moment.

Pour pratiquer la technique de respiration à lèvres pincées :

  1. Inspirez lentement par les narines.
  2. Pincez vos lèvres, comme si vous faisiez la moue ou étiez sur le point de souffler sur quelque chose.
  3. Expirez aussi lentement que possible par les lèvres pincées. Cela devrait prendre au moins deux fois plus de temps que pour l’inspiration.
  4. Répétez l’opération.

Conseils pour garder vos poumons en bonne santé

La prévention est le meilleur remède, et il est beaucoup plus efficace de s’efforcer de garder ses poumons en bonne santé que d’essayer de les réparer après un incident. Pour garder vos poumons en bonne santé, procédez comme suit :

  • Arrêtez de fumer, et évitez la fumée secondaire ou les irritants environnementaux.
  • Mangez des aliments riches en antioxydants.
  • Faites-vous vacciner, par exemple contre la grippe et la pneumonie. Cela peut aider à prévenir les infections pulmonaires et à promouvoir la santé des poumons.
  • Faites de l’exercice plus fréquemment, ce qui peut aider vos poumons à fonctionner correctement.
  • Améliorez la qualité de l’air intérieur. Utilisez des outils comme les filtres à air intérieurs et réduisez les polluants comme les parfums artificiels, les moisissures et la poussière.

Quelles sont les pathologies traitées en ostéopathie ?

L’ostéopathie est une pratique assez répandue en France. D’après l’IRDES, 13 millions de français affirment avoir déjà consulté un ostéopathe. C’est donc environ 40 % de la population qui a recours à cette thérapeutique manuelle mise au point par le Dr Andrew Taylor Still. Partant du principe que le bien-être du corps humain est lié au bon fonctionnement de son appareil locomoteur (articulations, muscles, squelette, nerfs, tendons), le traitement est fondé sur des manipulations osseuses ou musculaires. Dans cet article, on vous révèle les différentes pathologies qui bénéficient d’une prise en charge par un ostéopathe qualifié.

Douleurs articulaires et musculaires

Les douleurs musculaires touchent les muscles. Généralement causées par un étirement ou encore par la répétition d’un mouvement, elles peuvent aussi survenir à la suite d’une action trop violente. Les douleurs articulaires quant à elles proviennent des articulations. Si, le vieillissement du corps et du squelette en est la principale cause, ces douleurs peuvent également résulter d’un coup ou d’un choc assez important.

Ainsi, de nombreuses pathologies sont à l’origine des douleurs articulaires et musculaires. Parmi les plus importantes, nous avons : lombalgie (lumbago, sciatique, etc.), dorsalgie (torticolis, coup du lapin, côtes ou vertèbres bloquées, etc.), douleurs de genou (de cheville, de poignet), tendinopathies (tennis elbow), traumatologie du sport, douleur de mâchoire (articulation temporo-mandibulaire), etc. Un ostéopathe est également en mesure de proposer un traitement pour soulager les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

La prise en charge ostéopathique intervient automatiquement après consultation. Où que vous résidiez en France, vous pouvez faire appel à un spécialiste. Si vous résidez par exemple à Menton, nous ne saurons que trop vous conseiller de prendre rendez-vous en ligne sur le site https://xavier-desaubrys-osteopathe.fr/. Avec ses 30 années d’expérience dans le domaine de la santé et du bien-être, l’ostéopathe en chef de ce cabinet vous fournit des explications sur les diverses manipulations articulaires auxquelles il a recours dans le cadre d’une thérapie.

Troubles psychosomatiques, dysfonctions nerveuses et vasculaires

Bien qu’une proportion assez importante de la population souffre de troubles psychosomatiques, le phénomène est encore très peu connu dans nos sociétés. Le terme psychosomatique désigne en effet des troubles physiques ou organiques provoqués par des facteurs psychiques. En d’autres termes, il s’agit d’effets de l’esprit sur le corps humain.

Pour traiter ces troubles, on recourt d’ordinaire à la médecine psychosomatique. Même si le traitement intègre des théories venant d’autres approches (comportementales et sociales, physiologie de l’organisme, etc.), le protocole de soins reste fortement influencé par la psychanalyse. Cette méthode consiste en l’élucidation d’actes, de pensées ou symptômes en termes psychiques à partir d’une notion philosophique : déterminisme psychique.

La prise en charge d’un trouble psychosomatique étant pluridisciplinaire, le recours à l’ostéopathie semble évident. Cette discipline non conventionnelle propose une approche plus systémique de la guérison en regardant au-delà des symptômes physiques. Le protocole à ce niveau voudrait que l’ostéopathe s’intéresse au style de vie, aux habitudes et à l’état d’esprit du patient. Ainsi, tout à fait légitime qu’on lui affecte le traitement des troubles de la psyché : troubles du sommeil, fatigue, troubles de l’attention, hyperactivité, anxiété, nervosité, stress, crise d’angoisse, dépression, etc.

En dehors des troubles psychosomatiques, certains troubles et symptômes qui affectent le système nerveux ou vasculaire peuvent bénéficier d’un traitement ostéopathique. Vous pouvez donc consulter un spécialiste si vous souffrez de pathologies telles que : céphalées, migraines, palpitations cardiaques, troubles de la circulation (mauvais retour veineux, hémorroïdes, œdèmes du membre inférieur, syndrome des jambes sans repos, etc.), vertiges, névralgies (cruralgie, sciatalgie, névralgie cervico-brachiale, névralgie d’Arnold ou intercostale), etc.

Dysfonctions digestives et viscérales

Les dysfonctions digestives vont de simples douleurs au ventre après un repas, à la diarrhée ou à la constipation en passant par le ballonnement, les difficultés de digestion de certains aliments et les reflux gastro-œsophagiens. Ces troubles fonctionnels empêchant la bonne digestion, il est nécessaire d’être pris en charge très tôt par un spécialiste.

Un ostéopathe peut aider à réduire les troubles de la digestion et du transit aussi bien chez les adultes que chez les enfants et les nourrissons. Par troubles digestifs, on entend aussi : colique, régurgitation, nausées, syndrome du côlon irritable, brûlures d’estomac, etc. Le praticien se consacre aussi aux troubles liés à la petite enfance : poussées de dents douloureuses, difficultés à faire ses nuits, etc.

Lors de la consultation, le spécialiste recherchera les tensions au niveau de l’abdomen et procèdera à un examen de la colonne. Le protocole de soin va donc consister à traiter les tensions abdominales, de la colonne ou des structures osseuses environnantes.

L’ostéopathie viscérale étant un des piliers de la pratique ostéopathique, un bon cabinet vous garantit une prise en charge contre les tensions ou troubles fonctionnels viscéraux. Un traitement ostéopathique est également préconisé pour les séquelles de traumatisme, les accidents de la voie publique ainsi que les conséquences de chutes et de chocs au bassin, au coccyx, au crâne et à l’épaule.

La cruralgie : faire appel à l’ostéopathie ?

Vous mal au niveau du nerf fémoral ? Vous ne savez pas si cela est grave ? Vous pensez que la douleur passera d’elle-même ? Nous allons tout vous expliquer au travers de cet article ! Prêt à en savoir plus ? C’est par ici que cela se passe !

Qu’est-ce que la cruralgie ?

La cruralgie est une douleur ressentie au niveau de la cuisse. Cette dernière peut également être appelée sciatique du devant. En d’autres termes, il s’agit d’une névralgie située au niveau du nerf sensitif. Notons également que ce nerf permet deux fonctions :

  • La première est une action motrice. En effet, c’est lui qui permet à la cuisse de se plier vers l’abdomen, mais également de s’en éloigner pour ramener la jambe à sa position d’origine.
  • Il possède également une fonction sensitive. C’est le nerf qui rendra votre cuisse plus sensible. C’est également par ce nerf qui vous donne la sensibilité du haut de vos cuisses jusqu’à vos pieds.

Lorsque vous ressentez une douleur au niveau de ce nerf, nous appelons ça de la cruralgie. Vous pouvez aussi bien ressentir cette douleur à gauche, comme à droite. Mais il est possible que vous ayez mal aux deux cuisses en même temps, ce qui n’est pas forcément agréable.

L’un des moyens de ne plus avoir mal à ce niveau-là est de consulter un ostéopathe. Ce dernier sera en mesure de soigner la douleur que vous ressentez. Mais nous verrons cela plus tard, au sein de cet article.

Quels sont les symptômes de la cruralgie ?

Pour savoir si vous avez vraiment une cruralgie ou non, nous avons réalisé, rien que pour vous une liste des différents symptômes que vous pourrez ressentir :

  • Vous ressentez une douleur intense au niveau du devant de la cuisse. Ces dernières peuvent ressembler à des brûlures ou encore des décharges électriques.
  • Le niveau de douleur n’est pas la même en fonction de l’endroit où est situé l’inflammation. En effet, si cette dernière se situe à la racine du nerf ou sur le trajet, vous pourrez ressentir une douleur plus ou moins vive.

Vous avez mal au dos ? Sachez qu’une cruralgie peut également partir des lombaires. En effet, la douleur peut partir du bas du dos et continuer tout au long de votre cuisse.

Notons également que si le nerf en lui-même est comprimé sur son trajet, vous ressentez la douleur à ce niveau-là. Aussi, il faut savoir qu’une personne peut ressentir des picotements ou des fourmillements. Néanmoins, lorsque cette dernière se trouve en position assise, la cruralgie peut lui faire d’autant plus mal, ce qui n’est pas forcément l’idéal. Consulter un professionnel rapidement est donc la meilleure solution que vous puissiez avoir.

Quelles sont les conséquences de la cruralgie ?

Il est important de savoir qu’une cruralgie provient souvent d’une hernie discale. En effet, une personne ayant subi ce type de douleur peut, dans 90% des cas, avoir une cruralgie par la suite. Comment cela peut-il se faire ? Tout simplement parce que lorsque quelqu’un a une hernie discale, il se peut que le noyau du disque intervertébral appuie sur le nerf fémoral. C’est à ce moment-là que la douleur est créée chez le patient en question.

Notons également qu’une cruralgie peut provenir d’arthrose. En effet, il est fréquent que des personnes de tout âge ait de l’arthrose. Et si cela n’est pas soigné le plus rapidement possible, il faut simplement savoir que vous aurez un risque d’avoir une cruralgie.

Mais il est également possible d’avoir une cruralgie si vous avez un hématome au niveau du quadriceps, par exemple. Lorsque vous faites du sport, il est possible de se faire mal rapidement et donc avoir une cruralgie.

Vous pensez que la cruralgie n’est pas grave ? Il ne faut pas sous-estimer sa douleur. En effet, vous devez impérativement contacter un ostéopathe pour que la douleur passe facilement. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est possible que votre quadriceps soit paralysé si vous n’agissez pas le plus rapidement possible. Aussi, cette paralysie peut également entraîner des conséquences sur le genou ou encore les pieds, ce qui n’est pas forcément l’idéal.

Il faut aussi savoir que la cruralgie a pour conséquence d’entraîner de l’incontinence chez la personne. Il est également possible que chez certains patients, ces derniers aient du mal à uriner. La dernière conséquence que cela peut avoir est de tout simplement avoir de la fièvre, ce qui n’est pas forcément agréable !

Vous l’aurez compris, vous devez consulter un médecin rapidement, si vous avez l’un des symptômes que nous avons évoqués ci-dessus.

Faire appel à un ostéopathe pour soigner une cruralgie ?

L’ostéopathe est certainement l’interlocuteur qu’il vous faut. En effet, ce dernier adaptera son traitement à chaque patient. Il prendra donc le temps de vous connaître, mais également de savoir comment est votre douleur et où cette dernière se situe. En d’autres termes, vous pouvez lui faire confiance : le traitement et les gestes qu’il aura envers vous seront totalement personnalisés.

De plus, l’ostéopathe va tout simplement essayer de redonner de la mobilité au nerf fémoral. Il sera également en mesure de rendre la souplesse initiale à votre muscle, ce qui n’est pas négligeable.

De manière générale, l’ostéopathe est la personne qui vous permettra de ne plus avoir mal. Bien évidemment, il faudra certainement plusieurs séances pour que votre muscle soit totalement souple. Aussi, votre ostéopathe sera en mesure de vous donner d’autres positions pour éviter que de nouvelles douleurs ne surviennent.

Vous l’aurez compris, l’ostéopathe est l’un des thérapeutes qui sera le plus à-même de vous guérir si vous avez une cruralgie. Il est également important de savoir que vous ne devez pas attendre trop longtemps avant de consulter. En effet, il ne faudra pas que la douleur ne devienne trop gênante pour vous. Aussi, faîtes attention à ce qu’une cruralgie peut avoir comme conséquences par la suite ! Nous espérons que cet article vous aura plu, mais également qu’il vous aura aidé !

Ostéopathie pour soulager les maux de dos

Le mal de dos ne produit pas simplement une douleur dans le dos, il peut souvent provoquer des symptômes dans des zones plus éloignées telles que les fesses, l’aine, les hanches et les jambes (communément appelées sciatique).

Des problèmes au niveau de la colonne vertébrale et du cou peuvent également provoquer des symptômes tels que des étourdissements, des maux de tête, un claquement de mâchoire, des épingles et des aiguilles et bien d’autres.

Les ostéopathes sont des professionnels formés qui sont qualifiés pour diagnostiquer les problèmes, y compris ceux qui peuvent nécessiter une enquête plus approfondie si nécessaire.

Il est régulièrement recommande d’utiliser des thérapies de manipulation, ainsi que l’ostéopathie, pour le traitement des lombalgies.

Votre traitement

Les ostéopathes utilisent un large éventail de manipulations douces, selon votre âge, votre forme physique et votre diagnostic. Le traitement est différent pour chaque patient, mais peut inclure des techniques telles que différents types de massage des tissus mous et l’articulation des articulations pour relâcher la tension, étirer les muscles, aider à soulager la douleur et mobiliser vos articulations. Parfois, lorsque nous bougeons des articulations, vous pouvez entendre un «clic». C’est exactement comme le clic que les gens obtiennent lorsqu’ils se cassent les jointures.

Garder une colonne vertébrale et des articulations saines

Lorsqu’il est jeune, le corps peut s’adapter facilement au stress et à la tension qu’il subit. En vieillissant (plus de 25 ans!).

Il commence à perdre une partie de l’élasticité qui donne au corps la souplesse nécessaire pour s’adapter et s’adapter. Cela s’applique en particulier aux disques entre les vertèbres et le cartilage articulaire. Ceux-ci nécessitent un mouvement régulier pour assurer leur portée maximale et ainsi augmenter la circulation locale et la nutrition des fluides et des tissus environnants.

10 meilleurs conseils pour les Soulager les Maux de Dos

  1. Continuez à bouger et à vous étirer
  2. Faites régulièrement de l’exercice
  3. Faites des pauses fréquentes entre les tâches répétitives et faites varier le rythme
  4. Changez de position – évitez les bosses informatiques
  5. Réglez-vous lorsque le travail est lourd, par ex. Jardinage
  6. Ajustez les sièges d’auto, et sur les longs trajets, faites des pauses et étirez-vous
  7. Surveillez la posture des enfants – ne les laissez pas porter des sacs sur une épaule
  8. Évitez les tensions lors du levage, en particulier lorsque vous magasinez et avec de jeunes enfants
  9. Votre lit est-il le bon ou vieillit-il ?
  10. Demandez des conseils ostéopathiques plus tôt que tard

Vous souhaitez prendre Rendez-vous avec un OSTEOPATHE professionnel :

Pour être admissible, un ostéopathe doit étudier pendant quatre à cinq ans pour un diplôme de premier cycle. Cela ressemble à un diplôme en médecine, avec plus d’accent sur l’anatomie et la médecine musculo-squelettique et comprend plus de 1 000 heures de formation aux techniques ostéopathiques.

Des problèmes au niveau de la colonne vertébrale et du cou peuvent également provoquer des symptômes tels que des étourdissements, des maux de tête, un claquement de mâchoire, des épingles et des aiguilles et bien d’autres.

Les ostéopathes sont des professionnels formés qui sont qualifiés pour diagnostiquer les problèmes, y compris ceux qui peuvent nécessiter une enquête plus approfondie si nécessaire.